Origine / terminologie

 

Yang sheng?                                           (nourrir la vie)
Qi Gong?       (travail/pratique du « souffle énergie»)
Dao yin?                                              (diriger ; induire)

 

Toutes ces appellations (et bien d'autres!) ont une signification différente selon les contextes et époques de l’histoire de la chine. De ces lointaines traditions ne subsistent que quelques rares traces écrites, dessins et gravures. De fait, dans leurs réalités actuelles ces techniques de préservation de la santé sont toutes de création récentes.

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"Qi Gong" est le terme générique moderne le plus couramment utilisé et il évoque désormais quelque chose pour tout le monde. Si notre pratique s’inscrit sans problème dans cette mouvance, le terme Yang Sheng a été utilisé par le maitre Wang Xiang Zhai dans sa méthode pour faire référence à des conceptions anciennes et se démarquer des pratiques modernes complexes et trop intellectuelles.

 

 

Un concept simple: tout un programme!

 

Les théories et système actuellement en vogue dans le Qi Gong moderne ont été importés de la médecine chinoise parfois artificiellement.

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Plutôt que d’encombrer votre esprit de notions abstraites nous préférons vous faire ressentir de manière concrète et subjective le principe de « CORRESPONDANCE AVEC LE MILIEU » (simple, et étroitement lié à la conception de Yangsheng) qui sera décliné de plusieurs façons.

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Les chinois ont bien compris notre goût pour les concepts mais Il ne faut pas oublier que C’EST LA SENSATION QUI EST COMPLEXE PAS SA THEORIE. Dans nos arts énergétiques il s’agit souvent de revenir à l’essentiel.

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« un yin, un yang ; c’est le Tao » (extrait du Yi Jing)

 

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Contenu des cours:

à la croisée du Taiji quan et du Qi gong

 

La pratique Yangsheng du Dacheng quan (Yi quan) accorde une grande part aux postures de l’arbres  (Zhan Zhuang). Elles sont un outil précieux de vitalisation, de conscience corporelle et de stabilisation de l’esprit.

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Le Zhan zhuang suggère et cultive le « mouvement dans l’immobilité ». Cette école nous fait alterner mouvements et postures , statique et déplacements , intériorisation et expression. Il faut induire le mouvement dans la posture et retrouver la posture dans le mouvement.

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Le Zhan Zhuang est un exercice puissant que l’on apprivoise progressivement, c’est un chemin de vie jalonné de découvertes, de bien être et d‘évolution.

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A qui s'adresse cette pratique?

 

Toute personne soucieuse de sa santé et de sa vitalité peut pratiquer le Yangsheng Qi gong, selon ses possibilités physiques mais aussi avec ses limites (qu'on apprendra à connaitre et pourquoi pas à repousser). Par définition cet enseignement vise l'apprentissage de l'autonomie et de l'écoute de soi. Ce n'est en aucun cas une performance sportive ou compétitive. Le respect de soi et le non jugement seront les maître mots pour chacun. 

 

Si les postures étaient utilisées avant la révolution culturelle dans les hôpitaux chinois pour traiter nombre de maladie, il ne saurait être question pour nous d’avoir une visée thérapeutique ciblée. Toutefois un pratiquant persévérant ressentira inévitablement un mieux être global qui sera source de motivation durable (cercle vertueux).

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Progression et expression :

le Jian Wu 健舞

 

 

Nous n’apprenons pas d’enchaînements compliqués mais grâce à la pratique régulière des postures et des mouvements qui leur correspondent, nous devenons capables de nous exprimer de manière libre dans le Jian Wu (danse de santé).

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Cette pratique ancienne représente l’aboutissement du Dacheng quan, elle peut être thématique (rythmes, intentions, mouvements privilégiés…) ou totalement libre.

 

Nous y retrouvons tous les principes cultivés dans les différentes postures et déplacements. L’idée étant de se mouvoir selon notre Inspiration, sans notion de jugement ou de niveau de pratique.